Chaque type de tubercule implique des spécificités culinaires
L’appétit d’un ragout de pommes de terre provient des spécimens particuliers. David Zambou, le promoteur de l’Agropole va plus loin : « Il y a des variétés qui ne donnent que 18% à 20% de taux de matières sèches. De telles pommes ne produiraient pas la farine en abondance. On a besoin d’une moyenne de 38% de matières sèches pour y arriver, soit la production d’un kg de farine». Le prix des sauts de pommes de terre a baissé sur le marché. Il est passé de 4 à 2.000 francs. Noëlle Cécile Momo Kenfack, commerçante, connaît la typologie des pommes de terre. Celles dites : « hosana sont plus farinées.
Elles ne sont pas associables dans la cuisson des pommes pilées, faute de mollesse. Quant au bouillon de pommes, il se prépare avec le type appelé « dosa ». Les vendeuses de chips s’en servent aussi ». Anne Cécile Bilong, cliente, ne s’en passe presque jamais. Ses recettes sont connues : « Elles sont faciles à préparer. C’est faisable de plusieurs manières. Le modèle spiral demande que les pommes soient un peu molles. Quant aux pommes rouges avec des trous, elles sont idéales pour la cuisson du poulet ou de la viande ‘sautée’ ».