Nombre de membres de l’Agropole ont amélioré leurs conditions de vie.
Rouler carrosse. C’est désormais le statut de Charlotte Fonkou. La culture et la vente des pommes de terre lui ont accordée de s’offrir un véhicule Rav 4. Elle rêve d’ailleurs d’un Prado. C’est réalisable. Il sufft de conserver la même foulée de production. La productrice est partie de 50 hectares à 100. Elle pourra encore se prendre à rêver à partir des 150 hectares désormais planifiés. Les pommes ont déjà permis de lui construire une maison. Même les ouvriers y trouvent du bonheur. Yves Étienne Diffo n’en revient pas toujours : «Ce travail m’a permis de me marier,
d’envoyer les enfants à l’école et d’acheter une moto ». Les jeunes exultent donc. C’est aussi le cas pour les personnes du 3è âge : « je suis retraitée. J’en ai profité pour me reconvertir dans la culture des pommes de terre de manière définitive. Mon projet de construction se précise. Il faut un cadre de vie agréable au village pour les enfants restés en ville. L’argent proviendra de la vente des pommes de terre». De l’avis du promoteur, David Zambou, l’Agropole lutte contre la pauvreté. Dans ce sens, il a recruté des ingénieurs agronomes et 13 conducteurs d’engins.