Les populations ont vite fait le choix de cultiver le manioc.
Le tabac a souvent fait qualifier Batouri de zone sous-scolarisée. La démonstration provient du Maire. Les résidents les plus solides obtiennent 50 mille francs au terme de 9 mois de travail acharné en brousse. « Or avec le manioc, si 1 hectare nous produit 25 tonnes de manioc, en vendant seulement le kilogramme à 50 FCFA, chaque coopérateur reçoit 1.250.000 francs à l’issue d’une campagne moyenne ». D’après le Maire/ promoteur, «en mettant en place ce projet structurant, nous voulons aussi accompagner certaines politiques pour accompagner du Chef de l’État, notamment celle de l’habitat.
Quand vous parcourez l’arrondissement de Batouri, vous voyez dans quelles conditions de misère vivent les populations à cause de la pauvreté. Quand le coopérateur va vendre son manioc, nous allons lui dire que vous pouvez vous construire un logement décent et vous pouvez envoyer les enfants à l’école ». Le plus urgent, en ce moment, consiste à mettre en place les infrastructures de pré- transformation. En effet, des contrats d’achat existent. Mais il y a des préalables. Ce sont les aires de séchage, les bacs de trempage et les puits. Le montage de l’usine de transformation du manioc interviendra plus tard.