Les membres de la coopérative interdisent les ventes individuelles et désordonnées de leurs productions.
La Coopérative des agriculteurs/producteurs du manioc de Batouri a vu le jour en 2013. Elle compte
désormais 375 membres. Chacun d’eux cultive en moyenne un hectare de manioc par an. L’application de nouvelles approches culturales est encouragée. La ville de Batouri est située dans une zone d’urgence. En effet, elle accueille des flux de réfugiés. Ces derniers ont besoin de manger. Le manioc est leur principale denrée alimentaire. La Coopérative « a permis aux populations d’augmenter leurs superficies agraires grâce à l’utilisation des tracteurs. La garantie du marché est précise et l’encadrement assuré pour les producteurs », clarifie Amidou Mbouombouo. La Coopérative emploie actuellement 15 personnes.
désormais 375 membres. Chacun d’eux cultive en moyenne un hectare de manioc par an. L’application de nouvelles approches culturales est encouragée. La ville de Batouri est située dans une zone d’urgence. En effet, elle accueille des flux de réfugiés. Ces derniers ont besoin de manger. Le manioc est leur principale denrée alimentaire. La Coopérative « a permis aux populations d’augmenter leurs superficies agraires grâce à l’utilisation des tracteurs. La garantie du marché est précise et l’encadrement assuré pour les producteurs », clarifie Amidou Mbouombouo. La Coopérative emploie actuellement 15 personnes.
Il y a des cadres, des techniciens supérieurs, des ingénieurs agronomes et des commerciaux. Les effectifs monteront à 29 dans 3 ans. Ce seront des emplois directs. Les saisonniers seront 300. « Notre agropole est quasi-thématique. En effet, la culture du manioc est davantage une activité féminine. Les femmes s’y mettent pour générer des revenus et améliorer leurs conditions de vie », ajoute le Directeur général de la Coopérative.
De la racine aux feuilles, tout se consomme dans le manioc. Celui de Batouri provient des boutures améliorées de l’Institut de de recherche agricole pour le développement, IRAD. Celui-ci a le mérite d’être précoce. Cette situation amène la Présidente de la Coopérative, Bernadette Koussi Bitsetsa, à faire son plaidoyer : « Nous avons besoin d’aires de séchage, des bacs de trempage et de camions pour la collecte du manioc dans les champs. Nous avons besoin de motos, par exemple, pour établir la liaison entre les coopérateurs et nous pour la supervision des activités ». D’après le Coordonnateur national : « Nous visons désormais un minimum de 200 à 500 hectares par campagne. La plus-value provient des tracteurs offerts et de la formation des tractoristes. Nous disposons encore de 6 mois pour aménager les aires de séchage et les puits en attendant d’aller vers l’usine avec la fourniture des équipements. Les membres de l’Agropole ont déjà signé jusqu’à deux marchés. L’enlèvement de la production est donc assuré».
De la racine aux feuilles, tout se consomme dans le manioc. Celui de Batouri provient des boutures améliorées de l’Institut de de recherche agricole pour le développement, IRAD. Celui-ci a le mérite d’être précoce. Cette situation amène la Présidente de la Coopérative, Bernadette Koussi Bitsetsa, à faire son plaidoyer : « Nous avons besoin d’aires de séchage, des bacs de trempage et de camions pour la collecte du manioc dans les champs. Nous avons besoin de motos, par exemple, pour établir la liaison entre les coopérateurs et nous pour la supervision des activités ». D’après le Coordonnateur national : « Nous visons désormais un minimum de 200 à 500 hectares par campagne. La plus-value provient des tracteurs offerts et de la formation des tractoristes. Nous disposons encore de 6 mois pour aménager les aires de séchage et les puits en attendant d’aller vers l’usine avec la fourniture des équipements. Les membres de l’Agropole ont déjà signé jusqu’à deux marchés. L’enlèvement de la production est donc assuré».