Un pisciculteur de Yaoundé décide de se lancer dans la production des alevins.
Le ciel tombe sur la tête de Jean Baptiste Kapche en menus morceaux. Il dispose d’une bonne demi- dizaine d’étangs piscicoles à l’autre bout de la forêt dite de la Maétur II à Nyom-Yaoundé. Mais l’opérateur économique ne parvient pas à empoissonner ses étangs. Les producteurs d’alevins continuent de multiplier les promesses d’approvisionnements. Aucun d’eux ne tient parole. Il en est à 7 mois d’attente vaine. Sa patience est mise à rude épreuve. C’est bien dommage. Il a appris l’existence du Programme Agropoles par voie de presse. Le promoteur aquacole s’en veut de ne pas faire partie de l’Agropole de production et de transformation du poisson d’eau douce de Yaoundé et environs. C’est, à son avis, la solution à la crise d’alevins ambiante. En plus, pense-t-il, il aurait pu avoir toute sa place dans le nouvel agropole. En effet, sa prise de 4 tonnes de
poisson s’est discutée en 24 heures en 2016. Seuls les riverains avaient été informés des vidanges par une communication porte-à-porte. Jean Baptiste Kapche avait espéré réaliser au moins deux ventes pareilles par an. Mais c’était sans compter avec la pénurie des alevins. L’opérateur économique ne souffre d’aucun problème d’aliments. D’ailleurs, il estime que c’est une perte d’argent inutile que d’en faire une fxation. Ses poissons consomment les larves. Elles sont cultivées sur place. C’est au moyen des carcasses de poisson ou d’animaux. D’aucuns avaient des appréhensions quant au goût du poisson en question dans la bouche. C’est pourtant un délice à la surprise générale. Il tient la recette d’un de ses confdents au ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales.