Les retombées de la culture de soja agrémentent la vie des populations.
Nul n’hésiterait à s’y lancer, si c’était à refaire. Pauline Ouma, présidente de l’association des cultivatrices de soja, affirme avoir eu une maison grâce à ladite filière. En effet, précise-t-elle, «la culture du Soja me permet d’envoyer les enfants à l’école ». Ibrahim Lama, secrétaire général de la Coopérative des cultivateurs de soja, encore émotif, ajoute : « nous parvenons à résoudre nos problèmes sanitaires. Si vous faites un bon champ, vous pouvez réaliser même 20 millions de bénéfices. Nos productions de soja sont totalement rachetées par notre partenaire».
Quant à Issa Kaïgama, il a cultivé 4 hectares de soja. La surface lui a produit un rendement de 4 tonnes. Il a augmenté l’espace cultivé à la prochaine campagne agricole. Le bénéfice de plus d’un demi-million de francs lui a permis de construire 3 maisons. 2 enseignants et 1 élève les louent actuellement. Richard Bigué, cultivateur, se sert de son argent autrement. Il s’est offert une moto et une égraineuse de maïs.