Il s’agit de l’une des instructions données par le Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire lors de la cérémonie de présentation des vœux à Yaoundé le 27 janvier 2017.
347,5 milliards de francs CFA par an pour importer seulement du riz et du poisson en 2016. Le MINEPAT s’en est offusqué.
Pourtant le Cameroun compte nombre de ressources humaines et foncières favorables à l’émergence de la riziculture.
Autant le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire organise une réponse crédible au déficit de la production nationale du poisson via le Programme Agropoles, autant la question du riz reste risible. Il faut pourtant en produire. La Coopération japonaise propose des formations dans ce sens. C’est un partenaire clé du MINEPAT. Le Ministre a demandé de voir au-delà du riz. Le maïs mérite un regain d’intérêt. Sa pertinence en matière d’alimentation humaine et animale est indéniable. La tutelle a également instruit la prospection de nouvelles filières. Dans ce sillage, la tannerie devient digne d’intérêt en termes de production du cuire même si l’ampleur des nouveaux projets connaitra une sorte de décélération.
