La production de porcs reste le meilleur gage de réussite du Programme Agropoles.Une contribution de 5,3% en termes de réduction de déficit. Le chiffre relève du négligeable en valeur relative. Mais dans l’absolu, la production annuelle s’élève à près de 25.000 porcs. 13 950 porcs sont engraissés à Bafoussam. Ils représentent 1.255,5 tonnes de viande porcine en termes de poids vif. La ville de Kribi en offre 11.002. La production présente un surplus de plus de 2.000 porcs, comparée aux objectifs annuels de l’Agropole de production, de transformation et de transformation du porc de Kribi. Son résultat, de l’ordre de 119,6%, aurait pu être encore meilleur. Mais c’était sans compter avec le décès à mi-parcours de Me Nguene. Il en était le promoteur.
Le kg de viande en prix préférentiel est de 2.400 francs à Yaoundé.
Le mérite de cette situation est la multiplication des marchés témoins de la vente de la viande porcine pendant les fêtes de fin d’année. Bafoussam, Yaoundé et Ébolowa comptent déjà les leurs. Kribi se prépare également à faire pareille en décembre 2016.Ce sont des opportunités de ventes promotionnelles. À titre d’exemple, le kg de viande en prix préférentiel est de 2.400 francs à Yaoundé.
Les membres des agropoles souhaitent vendre le porc encore moins cher. Toutefois, les cours du maïs et des tourteaux de soja jugulent leurs bonnes intentions. Ces éleveurs envisagent de créer des synergies avec les agropoles de production de maïs et de soja.Cette révision des coûts à la baisse provient de nombre de raisons. D’abord, ces agropoles de production, de transformation et de commercialisation ont bénéficié des appuis du Programme Agropoles. Ensuite, les agropoles en question acceptent d’être accompagnés en matière de transports des bêtes, d’aménagement des espaces de vente et de visibilité.
Absence des abattoirs municipaux et vols de bête à mains armées sont des problèmes à résoudre.
La production de la viande porcine est donc considérable. Cependant, les agropoleurs font face à des difficultés. Ils se plaignent de l’absence des abattoirs municipaux modernes. Le problème complique l’écoulement des bêtes. Pire, il y a désormais des vols de bêtes à main armée.
Le volet production prospère donc. La commercialisation est effective même si elle reste gagnée par des pratiques artisanales. La transformation, quant à elle, est le maillon faible de la chaîne. Les citoyens doivent faire preuve de patience pour consommer le saucisson local.