Emmanuel Neossi a reçu ledit nom de baptême du MINEPAT lors de la double cérémonie de Kekem.
Des sacs de cacao alignés à perte de vue à kekem et à Douala. Cette exceptionnelle capacité de stockage des fèves et la dimension de l’usine en construction ont achevé de convaincre Louis Paul Motaze à attribuer à Emmanuel Neossi le titre de « Monsieur Cacao ». L’industriel des fèves avait pourtant rêvé de faire carrière en comptabilité. Mais les complications de la vie estudiantine à Yaoundé en avaient décidé autrement durant les années de braise. Pire, l’État cesse d’attribuer les bourses et les étudiants doivent s’acquitter des frais académiques.
Suite à la déception en ville, Emmanuel Neossi s’installe au village en 1993. Sa mère l’aide à acquérir un espace arable. C’est le début de l’aventure cacaoyère.
L’homme d’affaires de 42 ans se donne 15 ans pour mettre sur pied le groupe d’intérêt commun GIGALEK. Il faut patienter jusqu’en 2010 pour voir s’ouvrir les portes de l’international. C’est grâce au partenaire Archer Daniels Midland. Ainsi commence le destin d’exportateur de cacao. Les entrepôts se multiplient à Kekem et à Douala. L’embellie le mène à créer Producam en 2012. Il récolte les premiers lauriers 2 ans plus tard. En effet, Producam est classée parmi les fleurons du négoce cacao-café au Cameroun. Le sens de la division du travail reste strict. D’où la création de Neo Industry SA. C’est pour distinguer le maillon transformation.