Son lancement est devenu effectif le 29 décembre 2016 à Massoumbou, non loin de Douala.
Le projet est évalué à 1.207.011.000 de francs. La contribution de l’État s’élève à 495.660.150 francs. Il va de soi, la construction des étangs piscicoles est programmée. Mais les deux étangs d’alevinage constituent des attentes majeures. C’est une priorité par ces temps de rareté d’alevins. En marge de ce premier problème, l’Agropole s’engage dans un autre combat. Il s’agit de la construction et de l’équipement d’une unité moderne de fabrique d’aliments. La bataille de la nourriture de poisson donne du travail au Programme Agropoles. L’Agropole de production, de transformation et de commercialisation du poisson d’eau douce est localisé à une trentaine de kilomètres de Douala. La route non bitumée évolue en parallèle avec la rive droite d’une Dibamba encore plus majestueuse à Massoumbou. À
cause de la nullité du transport fluvial, la piste forestière reste la principale voie d’accès. Or, son exploitation par temps de pluie n’est pas indiquée. Pourtant, il faudra bien écouler la marchandise à Douala. Cette contrainte a amené le Programme Agropoles à accepter d’inscrire la réhabilitation de 10 km de route, Bongo-Magamba, dans le cahier de charges. Elle exige aussi un pont de 8m avec aménagement d’accès. En plus, le siège de l’Agropole a besoin d’énergie électrique. Elle s’avèrera indispensable à la conservation du poisson. Ici encore, le Programme accepte de raccorder et même de densifer la capacité du réseau en création. Il s’agit d’un triphasé de 3 km ; soit 50 millions d’investissement. À plein régime, l’Agropole produira 1.440 tonnes de poisson par an. 150 jeunes ruraux y trouveront des emplois à la fois permanents et saisonniers