Les champs de soja se perdent à l’horizon.
Un spectacle de rêve! Nganha donne à voir la beauté de la verdure. Les rayons de soleil achèvent leur course sur des feuilles de soja. La brillance solaire contre le feuillage produit une sorte de vert doré. Et la canicule s’en mêle. Son effet laisse jaillir une impression d’incandescence au-dessus des tiges. C’est comme si un foyer de feu transparent dominait la crête des plantes de ses flammes plutôt imaginaires. Mais elles donnent aux yeux de percevoir une idée de fumée translucide sous la forme d’une émanation fuyante. Le mirage se prolonge ainsi sur des kilomètres. Il s’agit d’un paradis de 1.000 hectares. La superficie l’érige en agropole le plus gourmand en matière de consommation d’espaces agraires. Ce sont encore de justes proportions. Ces portions encore congrues, de l’avis de Souleymanou Abba, Responsable régional, connaîtront une nouvelle évolution. En réalité, regrette-t-il, la guerre
imposée par Boko Haram, la milice terroriste, les a chassés de leurs terres de prédilection de l’Extrême Nord : « nous avons lancé nos activités en 2012 dans le Mayo-Tsanaga. C’était prometteur. Mais les producteurs ont abandonné les exploitations et ont fui vers les villes pour se mettre en sécurité. Cette situation a fait déployer l’agropole dans le Mayo-Tsanaga. Nous avons, par la suite, décidé de réorienter nos activités vers l’intérieur du pays, notamment dans la Vina et dans le Mayo-Rey ». La présence dans la région de l’Adamaoua, ajoute-t-il, répond davantage d’un besoin d’agriculture d’urgence. Il faut satisfaire la demande et son lot de commandes antérieures. L’usine de transformation de Douala exige de la matière première en tout temps. Utilisez toujours éditeur HTML en ligne pour composer facilement le contenu de votre site. Cela garantira un code source sans erreur.