Il ne restait plus qu’à l’Agropole le cachet académique qu’apporte ladite université.
L’Agropole comme champ d’exécution des enseignements théoriques. Comme le confirme Adrian Ngo’o Bitomo, Coordonnateur national : « En matière de pommes de terre, l’Université de Dschang a concédé 117 hectares à l’agropole du même nom dans la région de l’Ouest». Des étudiants de l’Université de Dschang effectuent leurs stages professionnels sur divers sites. Selon David Zambou, c’est l’expérimentation de l’emploi étudiant. Les apprenants travaillent. En retour, ils reçoivent des frais de stage. Quand l’Agropole est en butte à des problèmes de pré- germination, de
transformation ou encore fertilisation, l’Université de Dschang vole à son secours. La confiance de cette institution universitaire, conclut le Coordonnateur national du Programme Agropoles, traduit la qualité des efforts déployés sur le terrain. Le Programme aide à réaliser la politique gouvernementale dite d’un étudiant, un emploi, autant qu’elle renforce le partenariat public-privé. Le Mont Bamboutos et même les hauteurs de l’Adamaoua se précisent comme les prochaines cibles des pommes de terre.