L’usine, en marge de la production, apporte une contribution considérable sur le plan socio-économique.
80 employés font tourner l’usine. Le chiffre représente la prise en charge directe d’un grand nombre de familles. Les postes de travail couvrent les positions techniques, celles dites commerciales et surtout la gestion des ressources humaines. Tous les personnels sont affiliés à la Caisse nationale de prévoyance sociale, CNPS. L’approche genre y mérite encore plus de considération. Toutes les femmes, de l’opinion de Mireille Flore Kahe, employée à l’usine, sont très bien traitées et respectées. Si nous restons ici travailler tard, poursuit-elle, une voiture est mise à notre disposition pour assure le retour dans nos domiciles respectifs.
L’usine de Yato constitue une première en Afrique centrale d’après Nino Ekango Kopa : « Il n’y avait pas d’unité moderne de production du tourteau ni d’extraction d’huile de soja dans la sous-région. Les prix des sacs de tourteaux n’ont plus jamais atteint 24 ou 25 mille francs comme par le passé ». Les principaux clients proviennent de la région de l’Ouest. La région du Centre, assume le responsable de la maintenance, s’affirme comme étant le second pôle de ventes.