Seul le nom de la localité existait avant l’essor de la culture du maïs.
« ou « Rien! », s’exclame El Hadj Ousmane Biri. C’est le promoteur de l’Agropole maïs de Sirdjam. Il décrit ainsi en un mot l’ensemble vide que constituait la localité avant le début de ses activités voici plus de 2 décennies. Des hommes et femmes s’y sont établis par la suite en grands nombres. La majorité avait la chance d’avoir un lit fécond. De leurs œuvres est donc née une progéniture nombreuse. Les pouvoirs publics, dans leur mission de rapprochement de l’administration de ses administrés, continuent d’accompagner les populations. En effet, précise le Coordonnateur national, « Sirdjam, c’est un pôle de développement. Un collège d’enseignement secondaire existe. Les écoliers sont assis à même le sol. L’idée de solution devrait provenir de l’exécutif communal. Mais nous allons faire notre travail, notamment faire susciter quelque chose à Sirdjam». L’Agropole de production et de commercialisation de maïs de Sirdjam est au coude à coude avec celui de soja de Mokolo en termes de superficies. Le dernier cité l’emporte en raison de son fort potentiel de transformation. Il y tend également. Une visite inopinée en novembre 2017 a permis de voir une exploitation de 600 hectares de maïs en production. Or, c’est une culture itinérante. De nouveaux espaces seront encore conquis à la prochaine campagne. Et le même cycle va se poursuivre. La comparaison avec l’Agropole soja se prolonge sur le plan de la mécanisation. Les deux agropoles comptent un parc d’engins considérable.
À Sirdjam, les tracteurs remorquent les véhicules durant la saison des pluies, faute de route. Au moment, ils procèdent aux labours. Le Programme Agropoles envisage déjà une concertation pour régler le problème de la route : «l’Agropole de production et de commercialisation de maïs de Sirdjam, c’est une dizaine d’organisations. Il est indispensable de faire le tour du propriétaire pour connaître les financiers et les exécutants des ponts en cours de construction. C’est surtout pour savoir si jamais une idée de reprofilage et de rechargement de la route se précise», conclut Adrian Ngo’o Bitomo. El Hadj Ousmane Biri a également besoin d’un bulldozer pour conquérir plus d’espaces. Le Programme Agropoles entend y apporter une solution concertée. Le PAG vient se greffer à un ensemble d’autres mesures prises par les pouvoirs publics. Il y a un pool d’engins qui sera installé dans la région. C’est un grand bassin où l’on peut cultiver des céréales, du sorgho, du mil et du maïs. D’après le Coordonnateur national, « il y a des petits bulldozers de 40 millions à Douala. Nous allons donc revoir le dossier. Un bulldozer est lourd. Après la déforestation, l’engin de génie civil cesse d’être utile. Il ne serait pas rentable pour un seul agropole. En dehors de Sirdjam, Ouro-Dolé pourra aussi s’en servir. La route, 30 km, Poli-Sirdjam est dans un piteux état. Le ‘bull’ pourra donc aider à ce niveau. »
Et moi ?!? Pourtant jai vécu comme beaucoup dautres français, pendant 20ans dans un bourg (minuscule village ou il ny a presque rien et des champs autourje précise pour ceux qui ne parlent pas francais) , peu ou pas de commerce, pas deducateurset pourquoi on ne fait pas des reportages sur nous ??! Pourtant , on ne cassait pas, on ne volait pas, on nagressait pas ! Alors pourquoi ???