L’Agropole de production, de transformation et de commercialisation du manioc de la ville hôte avale les espaces arables.
1 ou 157 hectares de maïs sont en production. Le rendement de 25 à 30 tonnes à l’hectare. L’Agropole totalise 11 champs semenciers. La superficie minimale est de 5 hectares par champ semencier. C’est ce que « nous réalisons grâce aux quatre tracteurs gracieusement offerts par le Programme Agropoles, avoue le maire et promoteur, Pierre Ndimba Gombo. Peut faire mieux, c’est la mention du Coordonnateur national : « 157 hectares, c’est à la fois peu et beaucoup pour une localité comme Batouri. Nous avons des agriculteurs qui avaient l’ambition d’occuper 3 ou 4 hectares. Aujourd’hui, partir de 2 hectares pour en conquérir 15 participe d’un succès». L’Agropole fait la promotion de quatre variétés de manioc. Elles résistent aux maladies comme la mosaïque et peuvent être transformées en « cossettes, en gari et en amidon. Les cossettes, c’est du manioc trempé à l’issue de la récolte. Il est séché par la suite. La mouture permet d’avoir de la farine de couscous ».
Ce sont les explications de Amidou Mbouombouo, ingénieur agronome et Directeur général de la coopérative des cultivateurs de manioc de Batouri. Des membres, comme Dieudonné Yakana, se sont lancés dans la production du manioc sans véritable conviction. Néanmoins, il avait l’avantage de posséder des terres. Comme un jeu, il s’étonne de voir ses deux hectares de manioc en pleine maturité. 60 tonnes de production seront bientôt mises à la disposition de la coopérative. Il lui revient de transformer toute cette production. Deux autres hectares sont encore disponibles. Dieudonné Yakana y avait semé du maïs à des fins d’entretien du sol. Le manioc le substituera à la prochaine campagne. Les labours s’effectueront sans complication aucune. Le sol avait déjà fait l’objet d’une préparation minutieuse. La main d’œuvre locale sera sollicitée pour mettre les boutures sous terre.