Aucun agropole de la filière aviaire n’a été victime de l’épizootie même si la situation du cheptel est compromise dans la durée.
Un peu comme en enfer. L’ambiance des crise t des grincements de dents continue de prévaloir à Mbouda, à Dschang, à Baleng et à Bandjoun. Toutes ces localités accueillent des agropoles, soit de production du poulet de chaire ou des pondeuses, soit des œufs de table. Nombre de fermes avicoles sont donc à la phase du dépôt de bilan. Celle de la chefferie de Baleveng expose son visage des jours de malchance. Un cheptel de 4.000 poulets réduit à presque 800 éléments avec des crêtes en berne. Le projet de construction d’un bâtiment moderne en a pris un coup. L’œuvre n’arrive pas encore à traverser le niveau de la fondation. Certes, des poteaux émergent du béton fondateur. Mais c’était déjà le cas voici encore 6 mois. Il ne s’agit pas d’un ordinaire ralentissement d’activités. Les curieux observent
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plutôt un arrêt involontaire des travaux. En réalité, la chefferie peine à se remettre de la saignée causée par une vente à perte des poulets. Tout oiseau, malgré ses kilos de chaire, était bradé à 1.000 francs par jours de chance. Dans les autres cas, le poulet était échangé contre un détestable franc à la fois dramatique et symbolique du cancer qui continue de gangrener la filière. Le drame ambiant à Baleveng s’est propagé dans le reste de la région de l’Ouest. Il s’agit d’une situation de crise. La région, fort de ses 80 % de capacité de production de poulets et d’œufs, représente la principale ferme avicole nationale. Les conséquences malheureuses touchent le reste de la sous-région Afrique centrale. En réalité, 60% de la production de poulets de la sous-région prend son départ dans la région de l’Ouest. L’épizootie pose donc un problème de sécurité alimentaire et même d’approvisionnement en protéines animales et en chaire blanche dans l’assiette des résidents d’Afrique centrale