Les ménagères en ont achèté durant toute la période
Pour une fois, le poulet local n’était pas vendu sur pied. Il était surtout conditionné comme sous de meilleurs cieux ailleurs. Les étiquettes donnaient de rêver et surtout de saliver. La beauté de la présentation des produits rivalisait avec la qualité enjolivée des bouteilles d’huile de soja d’un stand voisin.
Les quantités sont restées secrètes pour des raisons de concurrence. Mais à vue d’œil, un bon demi-millier de poulets « prêts à (em)porter » a gonflé les recettes de l’Agropole de production, de transformation et de commercialisation du poulet de chair de Bomono, près de Douala. Une volaille de 2 kg coûtait 2.500 francs.