L’arrivée des camions en provenance du Grand Nord déclenche le processus opérationnel de l’usine.
T out camion en provenance ou en partance se prête au jeu. C’est celui du pont bascule. L’usine en compte un. Il s’agit du premier contact visuel à même le sol. Il représente le prolongement de la route après la clôture. La fonction du pont bascule consiste à relever la différence de poids entre un camion plein de marchandises et le gros porteur quand il est à vide. Le principe permet de limiter les tentatives de vols des produits finis. Les hangars de tri constituent la destination des cargaisons de soja à l’issue des opérations de pesée. Il s’agit d’une centrale d’élimination de déchets. L’opération tamise les graines, les pulpes, les cailloux et la poussière. Le soja épuré de déchets est, par la suite, broyé et cuit.
C’est la première étape de cuisson. Puis peut intervenir le laminage. Le soja est ainsi aplati. Il prend la forme d’un feuillet. Le responsable de la maintenance explique la suite du processus : « les graines laminées sont acheminées au niveau de l’extrudeuse. Nous y poursuivons le processus de cuisson en éliminant les toxines qui sont présentes dans le soja. Nous améliorons aussi la cuisson en injectant de la vapeur. Elle est éliminée par le sécheur. L’ensemble est alors convoyé à l’atelier d’extraction». Enfin, l’huile de soja est produite. L’usine indique « traiter 90 tonnes de soja par jour pour un fonctionnement à plein régime. En termes de production d’huile, l’usine est autour de 20 tonnes/jour. Quant aux tourteaux, ils fournissent 75 tonnes/jour».